E

Vos Artistes (E)

Date de naissance : vendredi 5 mars 1948

Profession : Chanteur, Musicien

Genre : Reggae, Rock, Gospel

Artiste reggae débutant dans les années 70, Eddy Grant continue toujours de faire vibrer la planète avec des rythmes endiablés. Né le 5 mars 1948 à Plaisance en Guyanne, l'artiste est propulsé en tête des charts avec la Chanson « Electric avenue » ou encore « I don't wanna dance ». Eddy Grant a sorti plus d'une dizaine d'albums dont le de rnier « Reparation » est paru en 2006.

BIOGRAPHIE

Déjà producteur

De son nom complet Edmond Montague Grant, Eddy Grant débarque en Angleterre avec sa famille à l'âge de 12 ans. Il passe alors sa jeunesse à Stoke Newington, une banlieue londonienne où il découvre la musique.

A l'âge de 16 ans en 1964, Eddy Grant intègre le groupe The Equals en tant que chanteur et guitariste. Trois ans plus tard, le groupe connaît le succès à travers la Chanson « Baby come back » qui se classe à la première place du UK singles chart.

La même Chanson sera reprise dans les années 90 par le groupe UB 40 et Pato Banton et ne manque pas de se classer en tête des charts.

Le succès semble rester du côté des Equals que leurs prochains titres, « Viva Bobby Joe » ou encore « Black skin blue eyed boys » qui se classent dans le top 10 du UK singles chart.

Parallèlement à sa carrière auprès de The Equals , Eddy Grant compose également pour d'autres groupes notamment The Pyramyds. A coté de ses réalisations, l'artiste est victime d'une crise cardiaque en 1971 pour cause de surmenage.

Par la suite, Eddy Grant décide de quitter The Equals pour se concentrer sur sa carrière solo. Ainsi, Eddy Grant met en place son propre studio d'enregistrement Coach House qu'il met à la disposition de ses protégés. Eddy Grant ne tarde pas à avoir son propre label, Ice Records ce qui lui permet d'avoir une entière liberté dans la production de ses Chansons.

« Killer on the rampage »

Le premier album d'Eddy Grant , « Message man » voit le jour en 1977 avec huit titres dont les paroles sont axées sur des thèmes socio-politiques. En 1979 Eddy Grant obtient un contrat de distribution auprès de Columbia Records, lui permettant de sortir le single « Living on the frontline ».

Le deuxième album de l'artiste ne tarde pas à suivre avec « Walking on sunshine ». Les albums suivants « Love in exile » ainsi que « Live at Notting Hill » arrivent mais ne reçoivent pas le succès escompté.

En 1981, Eddy Grant revient en force avec « Can't get enough » qui contient le tube « Do you feel my love ». Ce dernier atteint en effet, la 8e place au UK singles chart.

Après ce triomphe, l'artiste déménage aux Barbades pour se ressourcer et préparer son prochain album « Killer on the rampage ». A sa sortie, « Killer on the rampagne » se vend com me de s petits pains et se classe dans les 10 albums les mieux vendus de l'époque.

« Electric avenue » est extrait de « Killer on the rampage », et se classe directement à la 2e place des charts au Royaume-Uni ainsi qu'aux États-Unis. Par la suite, la Chanson sera reprise par un bon nombre d'artistes mais également dans quelques publicités.

« I don't wanna dance » fait encore mieux que le single précédent avec une première place au UK singles chart et devient un des plus grands succès de l'artiste.

Voyages

Désormais basé aux Barbades, Eddy Grant s'investit dans un nouveau studio d'enregistrement, Blue Wave et se met à produire les jeunes artistes locaux jouant des rythmes soca ou calypso. La carrière de chanteur d'Eddy Grant semble d'ailleurs être éclipsée par sa carrière de producteur malgré la sortie de nombreux albums.

Il renoue avec le succès en 1988 avec la Chanson « Gimme hope Jo'anna » avec des textes engagés contre l'apartheid en Afrique du Sud. « Gimme hope Jo'anna » se classe au top 10 de la majorité des charts européens et devient même disque d'or en France avec 200 000 exemplaires écoulés.

Deux ans plus tard, l'artiste se déplace à New York pour présenter le premier Carribean Music Awards au Apollo Theater.

Tout en étant chanteur et producteur, Eddy Grant ajoute une nouvelle corde à son arc en devenant acteur dans le film « Mustard bath » de Darrell Wasyk, paru en 1993.

En 2006, l'artiste sort l'album « Reparation » qui comprend 13 titres tels « Concern number one », « Everybody rappin » ou encore « Free my soul » avec des textes toujours aussi engagés.

Eddy Grant est marié depuis des années à la même femme avec qui il a quatre enfants. En 2008, il prend part au concert célébrant les 90 ans de Nelson Mandela à Hyde Park.

Récemment, Eddy Grant a joué à la cérémonie de clôture du Indian Premier League en Afrique du sud.