Date de naissance : vendredi 8 janvier 1965
Profession : Auteur, chanteur, compositeur
Genre : Chanson
Pascal Obispo est devenu presque indispensable à la chanson française. Auteur, compositeur et interprète, l'homme au crâne rasé se veut discret et affable. Néanmoins, il est partie prenante du show-biz français, très "pote" avec des artistes comme Zazie ou Pagny, solidaire de certaines grandes causes comme les Restos du cœur, voir même initiateur de projets pour la lutte contre le sida notamment. Assez prolifique, il diversifie ses activités artistiques jusque dans l'écriture de spectacle musical. De toute façon, quoiqu'il entreprenne, Obispo semble abonner au succès.
Né le 8 janvier 1965 à Bergerac dans le sud-ouest de la France. Fils d'un ancien footballeur de l'équipe des Girondins de Bordeaux, Pascal Obispo fut tenté par une carrière de basketteur. Ses parents divorcent au milieu des années 70 et Pascal vit alors avec sa mère. En 1978, celle-ci s'installe à Rennes. Dans cette ville étudiante et culturellement active, Pascal se découvre une passion pour la musique. Rennes est au début des années 80 un nid de jeunes talents, et des artistes tels Etienne Daho ou le groupe Niagara vont émerger de cette mouvance new wave pop qui baigne la cité bretonne, par ailleurs berceau du célèbre festival, les Transmusicales.
Au début des années 80, Pascal fait son service militaire sans terminer sa scolarité. La musique le motive de plus en plus et il écrit déjà nombre textes et mélodies. En 1988, après diverses expériences, il monte son premier groupe, Senso, avec Franck Darcel, ex-membre du groupe breton Marquis de Sade. Remarqué après un premier 45 tours, Obispo signe en solo sur le label Epic, filiale de Sony music.
Après un album aujourd'hui introuvable et considéré comme un collector, "le Long du fleuve", un premier album sort en 92, "Plus que tout au monde". Produit par Nick Patrick (Gipsy Kings, Bashung, Alain Souchon,...), ce disque est un succès immédiat en particulier grâce au titre qui donne son nom à l'album.
Commencent alors de nombreuses tournées. De septembre à décembre 93, Pascal sillonne la France avant de monter sur sa première scène parisienne à la fin de l'année, au Passage du Nord Ouest, salle aujourd'hui disparue. Les titres "Tu vas me manquer" ou "la Moitié de moi" installent Pascal Obispo dans les charts pendant plusieurs mois.
En octobre 94, paraît un nouvel album, "Un jour comme aujourd'hui". Toujours écrits dans la même veine pop mélodique, ce disque est un succès que Pascal Obispo vérifie lors de la tournée qu'il effectue de février à mars 1995 dans une soixantaine de lycées, et en particulier dans les classes de musique.
De septembre à décembre, il reprend les tournées à travers le pays et à l'étranger. C'est le 15 novembre qu'il s'arrête à Paris, à la Cigale. Cette année-là, il écrit le titre "Zen" pour son amie et complice, Zazie.
Début 1996, il suit la Québécoise Céline Dion sur sa tournée française, et assure sa première partie, ce qui lui donne l'occasion de chanter quatre soirs de suite dans la plus grande salle parisienne, Bercy.
Après les 40 dernières dates d'une longue tournée, Pascal Obispo sort le 29 octobre 1996, un troisième album, "Superflu". Le premier simple qui en est extrait est "Personne", mais c'est surtout la chanson "Lucie" qui bat des records de vente (80.000 exemplaires en un mois) et devient l'hymne de la tournée de promotion. Pour cet album, Pascal Obispo s'entoure de nouveaux auteurs parmi lesquels Lionel Florence et Jacques Lanzman, célèbre pour son travail avec Dutronc.
En février 97, l'album s'est déjà vendu à 300.000 exemplaires, et Pascal Obispo monte alors sur la prestigieuse scène de l'Olympia pour une série de six concerts à guichets fermés, suivie le 21 mai d'un unique passage au Zénith devant près de 4000 fans.
Le 14 juillet 1997, le jour de la fête nationale française, il passe sur la grande scène des Francofolies de la Rochelle. Lors d'un concert à Ajaccio, le 28 juillet 1997, Pascal Obispo et un de ses musiciens sont atteints d'une décharge de chevrotine tirée par un jeune homme embusqué. Blessés, mais sans gravité, les deux hommes ne séjournent pas plus d'une journée à l'hôpital.
L'année 97 est surtout marquée par deux collaborations artistiques fort remarquées. Tout d'abord, le jeune chanteur signe une partie de l'album de Florent Pagny, et en particulier le titre "Savoir aimer" qui atteint des records de ventes à l'automne 97. Johnny Hallyday, mégastar française, lui commande quant à lui, l'écriture de son nouvel album. Exercice de choix et de choc pour Obispo, qui entre ainsi dans le club fermé des auteurs compositeurs les plus demandés dans l'Hexagone.
En février 98, Pascal Obispo est nominé trois fois pour les Victoires de la musique, mais comme les années précédentes, la profession s'obstine à ne lui en décerner aucune. C'est par interprète interposé (Florent Pagny pour "Savoir aimer") que Pascal Obispo est récompensé puisque le clip de la chanson obtient une Victoire, ainsi que Pagny en tant que meilleur interprète de l'année.
En revanche, il entre à la même époque dans le cercle étroit des artistes ayant vendu 1 million d'exemplaires de leur album et reçoit un disque de diamant pour "Superflu". La SACEM (Société des Auteurs Compositeurs) lui décerne également le prix Vincent Scotto pour le titre "Savoir aimer" de Florent Pagny.
Pascal Obispo est un des artistes français les plus actifs. En 98 encore, il est l'initiateur et le maître d'œuvre d'un projet permettant de récolter des fonds pour la lutte contre le SIDA. "Ensemble" est un disque original sur lequel on retrouve une très grande partie des chanteurs français venus apporter leur contribution et leur soutien à cette cause. Quelques 700.000 albums sont vendus. Pascal signe en 99 certaines chansons de l'album de Patricia Kaas "le Mot de passe" et réalise neuf titres sur l'album "Recréation" de Florent Pagny, reprises de standards français à la mode techno.
Outre diverses participations aux Restos du Cœur et à Sol en Si, il réussit quand même à travailler pour lui-même et c'est ainsi qu'en décembre 99, sort son nouvel album intitulé "Soledad". La solitude (traduction française) semble être un thème très largement abordé dans cet opus. Il signe d'ailleurs plus de textes que précédemment, laissant toutefois Etienne Roda Gil écrire "Ce qu'on voit, allée Rimbaud", Serge Guirao, "l'Important c'est d'aimer" ou Lionel Florence "Soledad", titre aux sonorités espagnoles et qui est le premier extrait de l'album.
Tellement occupé par ailleurs, Pascal Obispo décide d'attendre un an avant de commencer sa tournée. En ce début de siècle, son emploi du temps chargé le mène entre autres vers la comédie musicale qu'il écrit pour le metteur en scène Elie Chouraqui. Lancée en fanfare au printemps, "Les Dix commandements", fait partie d'une brochette de spectacles prévus pour l'automne-hiver 2000-2001 en France et tous inspirés du succès de "Notre-Dame de Paris".
Mais, le chanteur se consacre aussi à cette époque à sa compagne, Isabelle Funaro, qu'il épouse le 4 avril au milieu d'une pléiade d'amis dont bien sûr Zazie. Des fiançailles avaient eu lieu à Tahiti le 31 décembre.
L'été 2000 est placé sous le signe des répétitions des "Dix Commandements". Avant même les premières représentations, le succès est annonce grâce au single, "l'Envie d'aimer", qui atteint en octobre le million d'exemplaires écoulés. Quant au spectacle, il fait le plein chaque soir dès sa première le 4 octobre. Le jour de la générale, le 12 octobre, Pascal Obispo est papa d'un petit Sean.
A son zénith professionnel et personnel, le chanteur entame en septembre une tournée dans l'Hexagone avec un passage parisien au Zénith du 17 au 22 novembre. Il travaille également sur la chanson "Noël ensemble" qui sera le titre-phare de l'album de Noël du collectif Ensemble contre le sida, dont Pascal Obispo est un pilier. En 2001, il reçoit le NRJ Music Award du Meilleur chanteur de l'année, récompense à la fois logique et inattendue pour celui qui a toujours été snobé par la cérémonie des Victoires de la Musique. Puis, sa tournée continue pour donner en novembre, un album live nommé "Millesime". Cet album de quatorze plages contient un inédit du même nom dans lequel le chanteur évoque sa paternité.
En janvier 2002, à Marseille, il participe une nouvelle fois aux concerts des Enfoirés au profit des Restaurants du Cœur. Puis, travaille sur "Love United", un titre au profit de la lutte contre le sida, destiné à être interprété par l'équipe de France de football, championne du monde, en prévision de la coupe du monde 2002. Parrainée par la FIFA, la fédération internationale de football, cette chanson est aussi interprétée, pour les refrains, par le Sénégalais, Youssou N'Dour, grand amateur de football.
Alors que les médias se sont souvent fait l'écho de l'influence artistique de Michel Polnareff sur Pascal Obispo, ce dernier imagine un hommage sous forme de concert. Il entreprend une tournée d'une soixantaine de dates à travers la France entre octobre 2003 et août 2004 avec quelques passages par Paris (18 et 19 novembre puis 18 au 20 décembre 2003 au Zénith et 27 janvier 2004 à Paris Bercy).
Il présente un véritable spectacle dont la première partie est entièrement consacrée au répertoire de Polnareff. La seconde partie fait la part belle à des reprises qui lui tiennent à coeur et à de nouvelles chansons comme "Fan" justement, qui lui permet d'évoquer tous les artistes qui l'ont inspiré quand il était plus jeune, de Téléphone à Queen en passant par Madonna. Véritable show, ce spectacle attire quelques 300.000 spectateurs et reçoit en février 2004, la Victoire de l'année pour le meilleur spectacle.
Un double album intitulé "live fan/studio fan" sort le 15 mars. On y retrouve les simples "Fan", "Zinedine" et "La prétention de rien", trois nouveaux titres originaux. Finalement, le disque est vendu à plus de 500.000 exemplaires.
Après avoir réalisé l'album de Natasha St Pier, Pascal Obispo reprend le chemin des studios pour son propre compte.
C'est ainsi qu'en mai 2006, sort un nouvel opus "Les fleurs du bien", soit une douzaine de titres. Un travail personnel qui lui permet de parler des thèmes qui le touchent. "Noir" évoque avec pudeur, une rupture amoureuse, la sienne. Il rend aussi hommage à des figures importantes à ses yeux : Léo Ferré avec "Sur la voie Ferré" ou à Etienne Roda-Gil avec "Libre comme Picasso". La chanson "Rosa" qui est le premier simple, parle quant à elle, du racisme. La musique de Pascal Obispo oscille entre variété et rock. Un mélange efficace, pourtant toujours autant décrié par une certaine critique.
Dès janvier 2007, il reprend la route et donne une série de cinquante concerts à travers la France et la Belgique. Il se produit à guichets fermés au Forest National à Bruxelles du 9 au 11 mars puis au Zénith de Paris du 13 au 17.
En 2008, on lit plus d’articles sur Pascal Obispo dans la presse people que dans la presse musicale à cause de son idylle avec la chanteuse Jenifer. Leur rencontre, comme leur rupture après un an de relation, sont très médiatisées et Pascal Obispo perd un jour son sang froid en frappant un paparazzi pour protéger la jeune femme.
Tout au long de l’année 2009, Pascal Obispo attise la curiosité de ses fans en créant le personnage Captain Samouraï Flower, super héros écolo et double idéal derrière lequel il se cache pour son nouveau projet. L’album "Welcome to the Magic World of Captain Samourai Flower" sort le 12 octobre 2009. Un peu plus rock et nerveux que le précédent, il oscille entre pop sophistiquée et ballades sentimentales. Le premier extrait s’intitule "Le Drapeau".
Obispo se lance en février 2010 dans sa tournée, drapé de son nouveau costume et avec dans ses malles, un spectacle millimétré (un dessin-animé de l’odyssée du Captain Samouraï Flower pour protéger la planète est projeté à chaque concert). Le chanteur se produit à l’Olympia les 29, 30 et 31 mars 2010.